Diagnostic

Le diagnostic constitue l’examen d’un arbre dans son environnement.
Chaque partie de l’arbre est étudiée en détail (racines, collet, tronc, houppier, feuilles, fleurs, fruits). A l’image d’une consultation chez le médecin, le diagnostic est avant-tout visuel. Nous travaillons avec les méthodes VTA (Analyse visuelle de l’arbre) et DIA (Diagnostic intégré de l’arbre). Les échelles utilisées dans la méthode DIA sont notamment annexées à la norme Française (depuis 2003) pour le diagnostic des arbres utilisés sur les parcours acrobatiques.
Pour préciser un diagnostic, nous pouvons procéder à des investigations complémentaires.

Nous distinguons :

Le diagnostic sanitaire consiste à déceler les symptômes de maladies ou la présence de ravageurs et parasites
Investigations complémentaires : analyse de sol, identification d’un parasite par séquençage ADN, etc.

  • Polypore.geant
  • Ganoderme

Le diagnostic de vitalité, souvent associé au diagnostic sanitaire, la vitalité de l’arbre représente la vigueur avec laquelle l’arbre croit, se défend et réagit vis-à-vis d’agressions externes.

Chataigner.Hougoumont
Robinier.descente.cime

Le diagnostic mécanique : la lecture de l’architecture de l’arbre permet de déceler les défauts et faiblesses mécaniques. L’évaluation des défauts est déterminante pour déterminer les limites de rupture de l’arbre étudié, pour cela nous nous basons sur la méthode S.I.A. (Static Integration Assessment = Évaluation statique intégrée), mise au point par le Dr. Ing. Lothar WESSOLY de l’institut de diagnostic des arbres de STUTTGART.

Le diagnostic de risque détermine le niveau à partir duquel une intervention est nécessaire en tenant compte des défauts observés et des cibles potentielles notamment.

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Clément Van Daele est le premier arboriste conseil titulaire de la licence QTRA en Belgique (Quantification du risque associé à l’arbre)

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Ces différentes méthodologies associées permettent de délivrer un diagnostic phytosanitaire et mécanique fiable.

Investigations complémentaires :
Le résistographe permet de mesurer l’épaisseur résiduelle de bois sain. Une fine mèche mesure la résistance qu’elle rencontre lors du percement du bois, traduisant la présence de bois altéré et de cavités. Cette qualité est retranscrite sur un graphique.

Résistographie

La tomographie permet une restitution fidèle de l’état interne d’une section de tronc. Cette technique utilise la vitesse de propagation du son dans le bois et traduit les résultats par un code couleur : brun = bon état, bleu= très altéré ou cavité.

tomographie1
tomographie2
tomographie3

Le test de traction permet une évaluation aussi bien de la résistance à la rupture que de la résistance d’ancrage et peuvent ainsi donner une évaluation de la stabilité de l’arbre précise. Une charge de vent est simulée et est exercée sur un arbre, à l’aide d’un câble relié à un tire-fort. On examine ensuite comment ces charges dues au vent influencent la portance du tronc et la force d’ancrage de l’arbre dans le sol.

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Schéma test traction